Revenir à l'espace précédent

Le décor de cette pièce, réalisé à partir de 1864 par Camille-Auguste Gastine (1819-1867), est un remarquable témoignage du goût de l’époque pour les sites antiques tels que Pompéi dont les fouilles s’intensifient depuis le début du XIXe siècle.

Des allégories des vertus et des progrès sont représentées dans les médaillons: la Science, le Travail, la Prévoyance, l’Indépendance, la Vigilance et l’Abondance. La partie centrale du plafond est décorée de personnages féminins vêtus à l’antique accompagnés de puttis. Deux d’entre eux sont représentés agenouillés devant une machine électrostatique, dont le fonctionnement spectaculaire était très en vogue aux XVIIIe et XIXe siècles. La machine se compose de deux disques recouverts d'éléments métalliques. Lorsqu'ils sont mis en mouvement, deux bras viennent frotter ces éléments. Un arc électrique vient alors se créer entre les deux sphères métalliques. L'enfant à droite se protège d'ailleurs les yeux avec son bras.

Remarquez la luxuriante frise de feuillage, fleurs et fruits qui encadre le panneau central. Les armoiries des Galliera (un lion dans un médaillon couronné porté par deux griffons) sont peintes aux extrémités.

Les appliques en bronze doré à huit lumières représentant des bustes féminins étaient déjà présentes à l’hôtel de Matignon à l’époque où l’ambassade d’Autriche-Hongrie occupait les lieux (fin XIXe – début XXe siècle).

Cette salle est aujourd’hui utilisée comme bureau pour de proches collaborateurs du Premier ministre.

Aller à l'espace suivant