Cindy nous partage son métier de plombière

Ce contenu a été publié sous le gouvernement de la Première ministre, Élisabeth Borne.

Publié le 23/08/2023|Modifié le 22/08/2023

Cindy, plombière, nous raconte en vidéo comment son intérêt pour la plomberie s'est transformé en métier.

La plombière Cindy.
La plombière Cindy. - Source : Service d'information du Gouvernement
Le principe de l’égalité entre les femmes et les hommes est la grande cause du quinquennat.  Le Gouvernement a ainsi présenté le 8 mars 2023 un plan d’action interministériel pour la période 2023-2027 articulé autour de quatre axes : 
  • action contre les violences faites aux femmes ;
  • santé des femmes ;
  • égalité professionnelle et économique ;
  • culture de l'égalité.
Concernant l'égalité professionnelle, celle-ci passe, entre autres, par une meilleure représentativité des femmes dans des métiers majoritairement associés à la gent masculine. C'est notamment le cas du métier de plombier pour lequel Cindy s'est passionnée par l'intermédiaire de ses parents.
Source : Une journée avec Cindy, plombière

Portrait

Une journée avec Cindy, plombière I Portrait
Toutes et tous égaux
« Des préjugés, il y en a toujours.»

Cindy : « Il y en a, quand ils ne me connaissent pas, ils me voient arriver, ils pensent que j'arrive avec quelqu'un. Ils disent : il est où le plombier ?  Donc là, on est sur un de mes chantiers : plomberie, carrelage. J'ai une salle de bains et un WC à faire. C'est parti. Quand on voit la dose de silicone ! Là, on fait sauter le bidet, là, on va mettre un autre meuble. On met une baignoire îlot et des petits meubles. Sur les salles de bains, j'aime bien faire un boulot de A à Z.

Partir sur quelque chose qui n'est pas beau, qui est vieillot et faire un truc au goût du jour.

Et puis après, pour le dépannage, c'est vrai que l'on arrive souvent un peu « comme le messie ». Parce qu'ils ont des fuites, ils ont peur. J'aime bien ce rôle-là, de sauveur. Je suis devenue plombière grâce à mon papa et ma maman. Ils avaient une société tous les deux. Elle faisait la gestion, lui faisait les dépannages. Je voulais avoir de l'argent de poche et il m'a dit : tu viens bosser pendant les vacances. J'ai commencé un peu comme ça, il se disait que c'était pour me rendre service plus tard, que je saurai poser un WC, que je saurai faire des trucs chez moi. Sauf qu'à la fin, je lui ai dit que je voulais que ce soit mon métier. Ils n'étaient pas spécialement d'accord au départ, mais ça s'est fait.

Des préjugés, il y en a toujours. Il y en aura toujours de toute façon, je pense. J'ai vraiment galéré pendant ma formation. Parce que tu es jeune, tu as des choses à prouver et c'était un peu compliqué. On me dit que je ne vais pas tenir le choc, que je vais m'abîmer le dos. Après je sais que forcément au niveau de la résistance physique je suis quand même moins costaude qu'un mec mais après, je fais le métier avec la même passion.

Ce qui m'a donné la force pour continuer le métier, ce sont mes parents, clairement, même si au départ, ils étaient réticents à l'idée parce qu'ils savaient que j'allais galérer. Ce qui m'a permis de continuer d'avancer, ce sont mes clients, aussi. La fierté de mes clients, ma fierté, et puis le résultat, tout ce que j'arrive à faire. Sur Tiktok, sur Instagram, je montre qu'il n'y a pas besoin d'être super costaud pour faire notre métier. Les réseaux sociaux, ce qui est sympa, vraiment, c'est l'échange que l'on peut avoir entre les artisans.

Il y a une communauté d'artisans qui est assez intéressante. J'ai fait la rencontre de beaucoup de filles, du coup je me suis sentie beaucoup moins seule. On a fait un groupe justement sur Instagram. C'est les_filles_du_btp. Je montre surtout les efforts que je peux faire pour montrer que c'est accessible. Je sais qu'il y a pas mal de filles qui se reconnaissent un peu. Il y en a quelques-unes qui sont venues me voir et qui m'ont dit : « c'est grâce à toi, en te voyant faire, je me suis dit que j'en étais capable. » Elles ont fait des reconversions et à cette heure-ci elles sont plombières. Forcément la gauche est moins costaud que la droite. Voilà ! C'est cool, une bonne chose de faite !

Le conseil que je peux donner à une fille pour qu'elle fasse ce métier-là : il faut juste croire en soi, persévérer, ne pas lâcher l'affaire. Je fais ce que j'aime. Il faut juste que ça continue. Abonnez-vous pour voir d'autres vidéos. »

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