Valoriser la réparation, le réemploi, le recyclage

Ce contenu a été publié sous le gouvernement de la Première ministre, Élisabeth Borne.

Publié le 01/12/2022

La Première ministre a visité l’entreprise Surplus Recyclage, spécialiste du recyclage située à Gaillac (Tarn), le 1er décembre 2022. L'occasion pour Élisabeth Borne de s’exprimer sur l’action du Gouvernement pour la planification écologique, notamment le développement de l’économie circulaire et les avancées concrètes contre le gaspillage.

Soutenant le plan France Nation verte pour une croissance nouvelle et réorientée, la Première ministre a visité l’entreprise Surplus recyclage, bénéficiaire des crédits du plan France relance et réputée pour son excellence en matière de traitement et de reconditionnement de véhicules hors d’usage et de leurs composants.
Source : Intervention d'Élisabeth Borne depuis Gaillac

La première ministre a visité l'entreprise Surplus recyclage, une référence dans la maîtrise de l'économie circulaire par le reconditionnement des pièces auotomobiles.

Journaliste

Avec quels moyens vous allez la développer maintenant ?

 

Élisabeth BORNE

Alors donc, vous avez raison de dire que l’économie circulaire, c’est vraiment quelque chose de très important que je porte en effet depuis longtemps, notamment dans le précédent quinquennat, j’avais porté la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire avec la secrétaire d’État, Brune POIRSON. Et donc, l’idée, c’est de sortir d’une société du tout jetable et de promouvoir la réparation, le réemploi, le recyclage. Et donc le site où nous sommes aujourd’hui fait précisément ça. C’est un site qui récupère des véhicules, qui reconditionne des pièces, et donc qui vont pouvoir être réemployés. Et aujourd’hui, on lance la filière REP, la filière de Responsabilité élargie du producteur dans la filière automobile. Ça veut dire que les constructeurs, à partir de janvier prochain, seront responsables de ce que deviennent leurs véhicules, y compris quand le véhicule est usagé, qu’ils auront la responsabilité de récupérer les véhicules et puis de s’adresser à des entreprises comme celle où on est aujourd’hui pour récupérer des pièces, les reconditionner, pour pouvoir les réemployer. Aujourd'hui, on réutilise 12 millions de pièces par an et on veut doubler ce nombre de pièces. C'est un enjeu à la fois dans le cadre de la planification écologique, parce que c'est un enjeu pour réduire nos consommations d'énergie, de produits de façon générale. C'est aussi un enjeu de pouvoir d'achat puisque ça permet de mettre à disposition des consommateurs des pièces d'occasion et donc des pièces moins chères.

 

Journaliste

Carole DELGA vous a interpellé à plusieurs reprises sur le RER en vous disant : la LGV d'abord. Qu'est-ce que vous lui répondez, Madame la Première ministre ?

 

Élisabeth BORNE

Alors, ça tombe bien parce que les deux projets sont liés. Quand on fait des aménagements, notamment au nord de Toulouse à la fois, c'est la première étape pour faire la ligne à grande vitesse GPSO. Et en même temps, c'est ce qui va permettre de développer les transports du quotidien, d'avoir des trains avec des fréquences beaucoup plus fortes autour de Toulouse par exemple. Et je pense que quand on voit les embouteillages à Toulouse, on se dit que c'est très important de développer ce RER à Toulouse. Les deux projets vont ensemble.

 

 

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