Plus de nature en ville : focus sur 3 projets soutenus par l’Union européenne

Ce contenu a été publié sous le gouvernement de la Première ministre, Élisabeth Borne.

Publié le 24/11/2023|Modifié le 24/11/2023

Chaque année, l’Union européenne finance, aux côtés de l’État et des collectivités locales, plusieurs centaines de projets qui changent la vie des citoyens. À Montluçon, Montreuil, et Yvré-l’Évêque, les habitants voient la biodiversité se développer dans leur centre-ville.

Un espace public.
Un espace public. - Source : Getty
Face au réchauffement climatique, les communes réaménagent leurs centres-villes en intégrant plus de verdure. Plantation d’arbres pour créer des espaces ombragés et absorber les émissions de CO2, limitation du stationnement des voitures, réalisation de pistes cyclables…
Peu à peu, la nature gagne du terrain, et contribue au bien-être, à la santé, et au lien social.  travers ses financements, l’Union européenne soutient les collectivités locales dans cette démarche. 

À Montluçon, les berges du Cher s’habillent de vert

Qu’il est agréable de se promener le long de la rivière… En témoignent les habitants de Montluçon, en Région Auvergne-Rhône-Alpes, qui profitent, depuis 2022, d’un réaménagement des berges du Cher. Un projet ambitieux, porté par la commune et soutenu à hauteur de 2 784 693 € par le Fonds européen de développement régional (FEDER), sur un total de près de 3,9 millions d’euros.
Aménagements urbains, reconfiguration de places de stationnement en jardin public, création d’espaces pour favoriser les mobilités douces (piétons, cyclistes)… Ce projet paysager permet non seulement de diminuer l’utilisation de la voiture, mais aussi, pour les habitants, de se réapproprier « leur » rivière.

À Montreuil, la restauration des Murs à pêches

En Seine-Saint-Denis, pas question de se défaire d’un site emblématique du savoir-faire agricole des Montreuillois : les Murs à pêche. Une renommée dans toute l’Ile-de-France née sous l'Ancien Régime et qui a perduré jusqu’au lendemain de la Seconde guerre mondiale. 
En 1907, ces murs blancs, utilisés pour leurs qualités thermiques, couvraient près de 300 hectares sur les 900 que comptait la ville.
Privatisés et morcelés par l'urbanisation, longtemps réduits à l'état de friche, les jardins des murs à pêches sont aujourd'hui une réserve naturelle que la municipalité de Montreuil souhaite valoriser, par le développement d’un sentier de la biodiversité.
Objectif : proposer des parcours aux visiteurs, à la découverte de la flore et de la faune locale, et de l’histoire du site. Lancée en 2018, pour une durée de trois ans, la restauration des Murs à pêches a été soutenue à hauteur de 617 140 euros par le fonds européen de développement rural (FEDER).

Yvré-l’Évêque : la friche industrielle devient un écoquartier

Rien ne se perd, tout (ou presque) se recycle ! La municipalité d’Yvré-l’Évêque, en Région Pays de la Loire, en fait la démonstration. Une friche industrielle a ainsi été transformée en logements sociaux. Un projet financé par l’Union européenne à hauteur de 610 000 euros, qui contribue à atteindre la « zéro artificialisation nette » d’ici à 2050.
Située dans la banlieue du Mans, l’ancienne usine, d’une superficie de 6 400m2, laisse place à un écoquartier et à un espace culturel et social. Et les espaces naturels ont été préservés, en particulier les zones humides situées sur les rives de l’Huisne.

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