« Permettre au secteur maritime de se moderniser, de répondre aux défis qu’il rencontre et de rester parmi les tout premiers mondiaux »

Ce contenu a été publié sous le gouvernement du Premier ministre, Manuel Valls.

Publié 22/10/2015

Le Premier ministre a réuni un Comité interministériel de la mer (CIMer), le 22 octobre 2015, à Boulogne-sur-Mer. Ce CIMer est une nouvelle étape dans la construction de la politique maritime de la France pour développer la croissance économique de nos territoires marins, protéger les milieux marins et assurer la protection et la sécurité des espaces maritimes français.

69, milliards d’euros C'est le chiffre d’affaires de l’économie maritime.

Dotée de 11 millions de kilomètres carrés de surface maritime, la France est le deuxième domaine maritime mondial .
L’économie maritime occupe une place essentielle dans l’activité du pays, avec 310 000 emplois directs, un chiffre d’affaires de 69 milliards d’euros et des perspectives de croissance fortes. Le maintien de la compétitivité des entreprises françaises dans un ensemble maritime mondialisé est un enjeu permanent.

Pour une croissance maritime forte

Afin d’ accroître le potentiel du secteur maritime , le Gouvernement a décidé de mesures pour:
  • améliorer l’attractivité et la compétitivité de ses ports maritimes (notamment les ports de conteneurs du Havre, Marseille, Dunkerque qui sont les principales portes d’entrée maritimes internationales du pays) ;
  • favoriser la compétitivité des armateurs et des chantiers navals français et accompagner la transition écologique de la flotte pour améliorer les conditions d’exploitation des navires ;
  • soutenir le renouvellement des flottes de pêche en prenant en compte les technologies innovantes et en facilitant l'installation des jeunes ;
  • développer l’aquaculture française. En 2016, les meilleurs sites aquacoles seront répertoriés. De nouvelles implantations seront favorisées. 15 % de l’enveloppe budgétaire allouée à la France sur les fonds européens pour les affaires maritimes iront au développement d’une aquaculture durable.

Une stratégie d’exploitation des fonds marins

En se dotant d’une planification à moyen et long terme d’exploitation des grands fonds marins, l'État entend mettre à disposition des industriels des zones d’exploitation prometteuses, en assurant la prise en compte de la dimension environnementale. La "stratégie relative à l’exploration et à l’exploitation minière des grands fonds marins" poursuit un triple objectif : valoriser ses atouts dans le domaine de l’exploration et de l’exploitation minière des grands fonds marins ; contribuer à l’émergence d’une filière industrielle d’excellence créatrice de richesses, d’innovations technologiques et d’emplois tout en préservant les écosystèmes marins des grands fonds ; préserver, pour l’avenir, un élément clé de notre indépendance stratégique en métaux et de notre développement économique.

Les outre-mer, une vaste étendue maritime

La majorité des étendues maritimes françaises se situent en Outre-Mer, vastes zones riches d’activités économiques et en biodiversité.
L’État a souhaité valoriser en particulier le potentiel considérable des espaces maritimes ultramarins en mettant en œuvre une stratégie nationale portuaire Outre-Mer, prenant en compte les enjeux propres aux ports ultramarins positionnés près des grandes routes du transport maritime mondial.
54 millions d’euros en faveur des investissements portuaires Outre-Mer sont déployés en direction de ces ports, vecteurs majeurs de développement pour leurs territoires et pour la métropole.

Protéger les milieux marins

Pour prévenir la dégradation des milieux marins, l’État mène depuis quelques années une politique active de protection avec la mise en place d’aires marines protégées: l’objectif de 20% d’aires marines protégées sera atteint en 2020 ; les aires marines protégées seront surveillées et contrôlées plus efficacement pour préserver le développement de la biodiversité ; 8 parcs naturels marins ont également été créés, d’autres sont en projet.

S’adapter aux nouveaux enjeux d’insécurité en mer

L’État a le devoir d’assurer la protection et la sécurité des espaces maritimes. C’est un enjeu de souveraineté, alors que le développement des nouvelles technologies les expose de plus en plus aux réseaux criminels. L’État doit notamment mettre en place des dispositifs contre les réseaux mafieux qui utilisent cet espace de liberté pour leurs activités ».

Manuel Valls

Le 22 octobre 2015, à Boulogne-sur-Mer

Les activités illégales en mer sont une menace des intérêts de la France, touchant notamment la sécurité de ses approvisionnements. L’État se dote d’une stratégie nationale de sûreté des espaces maritimes. Il renforce l'action contre les trafics maritimes illicites en se dotant notamment d’outils adaptés aux nouveaux enjeux maritimes du 21e siècle.

Renforcer l'action contre le trafic de stupéfiants

Afin de d'agir efficacement contre le narcotrafic dans des zones très éloignées de nos ports , la loi va être modifiée pour permettre aux navires de l’État d’agir et de mettre fin à des trafics majeurs.
Ce dispositif repose sur un traitement distinct de l’équipage, de la cargaison de drogue saisie et du navire intercepté. C’est ainsi que la destruction de la cargaison saisie pourra être décidée rapidement, sous certaines conditions.

Adapter les capacités d’intervention face aux sinistres en mer

Le gigantisme croissant des navires de la flotte de commerce soulève de nouveaux défis auxquels l’État doit se préparer dans le cadre des opérations de secours maritime de grande ampleur.
Le Gouvernement poursuit ses travaux pour pérenniser le modèle économique de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM). Plus d’un million d’euros seront dégagés en 2016 et une partie de la taxe éolienne sera affectée à la SNSM pour le renouvellement de ses moyens.

La croissance bleue est un formidable vivier de création de valeur, d’emplois, d’attractivité. La production d’énergies marines renouvelables, la mise en valeur des richesses naturelles et l’exploitation des grands fonds marins sont ainsi venues s’ajouter aux activités plus traditionnelles comme le transport maritime, la pêche ou la plaisance ».

Manuel Valls

Le 22 octobre 2015, à Boulogne-sur-Mer

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