De nouvelles mesures contre le harcèlement scolaire

Ce contenu a été publié sous le gouvernement de la Première ministre, Élisabeth Borne.

Publié le 12/04/2023

Le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse a annoncé de nouvelles mesures pour prévenir ou traiter plus efficacement et rapidement les situations les plus complexes de harcèlement scolaire.

Des enfants entrent à l'école.
Des enfants entrent à l'école. - Source : Getty
Le harcèlement scolaire est une violence répétitive, physique, verbale ou psychologique perpétrée par un ou plusieurs élèves à l’encontre d’un de leurs camarades.
Pour continuer à agir contre ce fléau, le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, Pap Ndiaye, a annoncé de nouvelles mesures afin de prévenir ou traiter plus efficacement et rapidement les situations les plus complexes.

  • Le programme pHARe ayant prouvé son efficacité en matière de sensibilisation et de prévention, le ministre a décidé de son extension aux lycées dès la rentrée prochaine.

  • 86% des collèges et 60% des écoles sont désormais inscrits dans le programme pHARe, six mois après l’annonce de sa généralisation.
  • Les recteurs devront ainsi mobiliser les services académiques et départementaux pour atteindre l’objectif de 100% des écoles et collèges insérés.

  • La communication des numéros d’urgence que sont le 3018 et le 3020 sera systématisée à chaque rentrée scolaire dans les carnets de correspondance et autres supports numériques.

  • Conformément à l’article 5 de la loi du 2 mars 2022, tous les personnels devront être formés à la lutte contre le harcèlement scolaire, à commencer par la formation systémique des professeurs stagiaires.
  • Les Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation (INSPE) et les Écoles académiques de la formation continue (EAFC) seront mobilisés en ce sens.

Certaines situations ne peuvent se résoudre qu’en séparant les élèves harcelés de leurs harceleurs. C’est pourquoi, deux réponses éducatives supplémentaires (2e et 3e niveaux) seront mises en place, en fonction de la gravité de la situation afin d’assurer la protection des élèves victimes :

  • 1er niveau : la situation est prise en charge et l’équipe éducative est à même de résoudre la situation. Les élèves et les parents adhèrent à la méthode : la situation est résolue.
  • 2ème niveau : si la situation de harcèlement perdure, une équipe départementale d’intervention se rendra sur place pour concourir à la résolution de la situation de harcèlement et de son suivi.
  • 3ème niveau : en cas d’échec des mesures précédentes. Lorsque, par son comportement intentionnel et répété, l’enfant auteur de harcèlement fait peser une menace grave sur la sécurité ou la santé des autres élèves, il pourra être affecté dans une autre école sous accord du maire de la commune concernée.

Besoin d'aide ?

Pour agir contre le harcèlement, deux numéros de téléphone gratuits sont à la disposition des victimes et des témoins : le 3020 et le 3018 pour signaler une situation de cyberharcèlement.

Je suis victime de harcèlement

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