20 mesures phares pour investir dans la santé de l’enfant

Publié 30/04/2024|Modifié 30/04/2024

Le rapport des Assises de la pédiatrie et de la santé de l’enfant, remis mardi 23 avril 2024 au ministre chargé de la Santé et de la Prévention, préconise 20 mesures phares pour investir dans la santé de l'enfant, comme la création d'un bilan de santé mentale à l'entrée au collège ou encore la revalorisation de toutes les prises en charge de l'enfant en ville comme à l'hôpital.

Un bébé en couche se fait examiner au stéthoscope par une femme en blouse blanche. — Source : Getty

Placer l’intérêt supérieur de l’enfant au cœur de sa prise en charge par le système de santé et ses professionnels. Tel a été le fil rouge du rapport des Assises de la pédiatrie et de la santé de l’enfant, remis mardi 23 avril 2024 à Frédéric Valletoux, ministre délégué auprès de la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, chargé de la Santé et de la Prévention.

Intitulé Investir dans la santé de l’enfant : une urgence nationale, ce rapport propose 20 mesures phares pour améliorer la prise en charge de l'enfant, parmi lesquelles :

une revalorisation de toutes les prises en charge de l'enfant en ville comme à l'hôpital pour créer un choc d'attractivité,
une meilleure visibilité des parcours de soins gradués pour les parents et les professionnels, avec le bon médecin, au bon endroit, au bon moment,
la sanctuarisation du nombre de lits de réanimation pédiatrique et néonatale,
la transformation des PMI pour mailler le territoire de Maisons des 1000 premiers jours et de l'enfant,
l'instauration de « l'heure partagée » dans les écoles élémentaires pour un moment de retour entre les élèves sur le déroulement de la semaine,
la création d'un bilan de santé mentale à l'entrée au collège et la revalorisation du forfait MonPsy.

De nombreuses mesures pour la santé de l'enfant seront annoncées à l’occasion des Assises de la pédiatrie et la santé de l’enfant, vendredi 24 mai 2024.